Prénom(s) + Six caractères pour une syllabe et demie. Déjection sonore mâchée avant le rejet, balle tirée à bout portant qui s'attarde longuement avant l'arrêt définitif. Déjà fichée dans la chair pourtant, sifflant encore dans l'air cependant comme l’écho d'une malédiction inébranlable. Mélodie abrupte qui s'achève la langue coincée entre les dents. Byleth.Couverture + Empiècements de sons grossiers, travail d'artisan malmené. Court, précis et imparfait. Rhys pour prénom. Le nom parfois, il varie. Pas par défaillance mémorielle, pas plus que par plaisir sournois. Par seule nécessité. Léché par les ombres, il étend encore l'obscurité. Invocateur de cris et prospecteur d'agonie. La mort l'habille et le déguise. Tricherie à peine invitée à la mascarade. Il dérobe des vies. Parfois pour lui. Souvent pour les autres. L'or gonfle au creux des plaies qu'il inflige, l'argent fleurit de l'hémoglobine qu'il fait couler. Meurtrier rémunéré, pisteur invétéré, tueur à gages et doué. La société connaît ses méfaits, pas son identité. Mais Rhys subsiste dans une dimension parallèle pour effacer les ratés que ses empreintes ne commettent pas. Incommodant cuistot d'un établissement de restauration rapide à l'hygiène douteuse. il cuit des cadavres d'animaux sur un grill en espérant que chaque bouffée infecte de millier de bactérie des organismes fragiles et inutiles. Allégeance +Quand jadis raisonne, il est son Roi. Il crache alors le feu, anime l’incandescence. Prince parmi les fous. Guide des dernières heures aux doctrines lancinantes et aux croyances flamboyantes, Satan domine. Et Byleth adhère, ombre dans son sillage qui s’abreuve de gloire. Il grandit, devient et est. Dévotion divine et absolution suprême. Puis, la décadence. Éradiqué, il tombe avec les autres. Vulgaire pion éjecté de l'échiquier. Plus de couronne. Plus de sens. Chien sans maître, crocs exposés. Sauvage, indompté et indomptable.  Il n’y a que lui désormais. Lui et sa maîtresse. Elle le tient par les tripes, le cloue à cette nouvelle et libre jouissance. Amante des égarés et des ignorants. La rage est sienne. La rage est Reine. Plus d’ordre. Plus de diable. Plus de pêchés. Pas de retour possible. Pacte de rancœur, allégeance aux cendres. Il ne doit rien à personne. Et ça s'étend de maintenant à plus jamais.  Apparence + Espace colorimétrique restreint. L'hémoglobine dessine et habille sa crinière, vermeil sombre, luisant et poisseux, rejetée du crâne pour fendre sa colonne vertébrale à mi-hauteur. Le circuit sanguin sillonne sa peau translucide, carte aux sentiers bleutés s'exposant et s'imposant sans pudeur. Les veines crissent, violettes quand le vide les comble, offrent aux yeux traînants le privilège d'une étude aisée de sa chimie interne. Fin filtre pour épiderme, se déchirant contre les rugissements des muscles. Buste imberbe abritant l'organe déterminant, palpitations pourpres qui dispersent dans le reste de la carcasse un sang épais et corrompu. L'ambre côtoie l'ébène dans un regard farouche et inflexible aux pupilles dilatées. Des fissures attestent de victoires, elles dérangent menton, épaule et cuisse. Cicatrices d'un autre âge, trophées qu'il caresse volontiers quand l'orgueil s'invite. Silhouette élancée, découpée dans du papier, aux contours anguleux. Les creux marqués, falaises de chair opaline et d'os saillants. Traits de caractère + Opportuniste, méfiant, assujetti à sa colère. Obsessionnel et désenchanté. Désordonné, brutal. Insoumis. Ébranlé dans ses convictions. Très indépendant.

   

NIVEAU 1 + Absorption d'âmes, Pacte, Altération de l'apparence et Téléportation    NIVEAU 2 + Détection, Altération de l'apparence (en chien)    NIVEAU 3 + Pyrurgie, Familier    NIVEAU 4 + Ralentissement     maîtrise : Ancien Seigneur destitué. Revenu au départ sans avoir touché l'arrivée. Écroué au premier niveau, s'enlisant dans la moitié des possibilités. Usant et abusant de l'absorption jusqu'à l'excès principalement, se jouant de l'altération d'apparence pour mener à bien ses desseins grandissants.

Quand le vide accapare l'espace entre ses organes et qu'au dehors, les murs se referment sur sa carcasse éventrée par la médiocrité, son esprit se fragmente et anime une démence inassouvie qui pourrit au creux de ses reins. A huit clos, il hurle. A l'extérieur, il jubile. Noyé dans une marée d'êtres répugnants, il lèche la peur et avale les cris. Il s'abreuve de craintes et se complait du chaos que les mortels engendrent à force d'entrechoquement d'épaules et de courses vaines dans les centres névralgiques de villes éteintes. L'agitation distrait l'ennui. Jamais la hargne. L'humanité ne l'intéresse pas. Seules ses passions destructrices et ses déchirements conquièrent son aliénation aux conflits et à l'effusion de sang. Quand la violence ne parvient à apprivoiser le silence, il provoque des combats vains qu'il remporte sans émoi. Ses cordes vocales vibrent rarement et généralement, elles n'amènent dans leur sillage qu'une vague de sarcasme et de cynisme qui lapide ses interlocuteurs. Les gens ont appris à s'éloigner quand il approche et il façonne son attitude heure après heure afin d'intimider au mieux les rares fous qui se surprennent à l'observer. Le regard d'autrui brûle sur sa peau et trace de longs sillons d'acide fictif qui l'incommode, il ne supporte pas ce contact visuel plus de quelques secondes.

   Pseudonyme + DeliriumK. Âge + Moins de trente, plus de vingt. Fréquence de connexion + 7/7 j sauf imprévus. Groupe + Démons. Crédits + Avatar (c) Goldness - Bannières (c) Unknown - Tumblr

   

Code:

[color=crimson][b]Vinnie Woolston[/b] • Byleth[/color]

   

A l’aube, il s’éveille au centre d’un cataclysme ambré, à l’heure de la gloire apprêtée. Ils sont légion, ils sont absolus. Aux devants, Satan tient les rênes. Figure de proue idyllique, leader charismatique contre lequel il s’écrase volontiers pour devenir pantin commandé par ses idéaux. Époque dorée à la démence exultante, il domine dans les limites de sa supériorité. Esprit anesthésié par son mentor, volonté taillée du marbre de sa hargne. Coude contre coude avec ses pairs contre les chiens enragés, lutte endiablée. Plus de place pour la colère, plus d’espace pour la brûlure. Surestimation des forces. Tout se dégrade et les Hauts sont assassinés. Cassure dans laquelle il se laisse emporter, brèche qui lui tord les chevilles et lui fait racler la terre. Spectre dissolu pourrissant dans une hallucination cauchemardesque, crachant sur ce Monde écroulé par une poignée de clébards dissidents. Convictions en friche, détermination en branle. Il évolue pour retomber toujours plus bas, grattant les abysses, laissant l’encre contaminer ses veines pour faire de lui, un simulacre d'existence démoniaque. Tout juste bon à effrayer les idiots et les ignorants. Il tue pour diluer sa haine. Il traque pour reprendre le contrôle. Il extermine pour remporter. Mais le vide n’advient pas. Habité et occis par son ressentiment, il court toujours plus vite, toujours plus loin. Il s’écorche, trébuche. Il n’abandonne pas. Il consomme et consume. Il dévore, il hante et arbore de nouveaux masques. Du dernier, il en a oublié l’identité. Mais les noms passent, les hommes trépassent. Immortalité d’un trépassé, relique faciale et corporelle qu’il arbore par nécessité, pour se fondre dans un paysager grossier et dérangeant, se faisant passer pour un simplet au milieu d’une marée d’abrutis.  

Mais aux Royaumes des déchus, le Démon sera Roi. La prétention coule sur ses traits d'emprunt comme une insulte suprême à la viande qui saigne encore contre son grill. Cet endroit pue l'humain et la connerie. Des braises supplémentaires qu'il place au centre du foyer, de nouvelles étincelles pour un incendie immortel. L'érosion interne lui ferait presque compter les minutes avant la délivrance mais la relativité temporelle glisse sur lui avec indifférence. La rage contracte ses phalanges à quelques reprises, poing serré, main tendue et espace vacant alors que la sueur dégringole ses tempes, lèche désagréablement sa peau et lui exhorte un grognement désarticulé. Les vrais combats arborent ce masque. Ils sont l'ennui orchestré en coulisse, ils ne valent pas la peine d'être mené. S'amuser aux jeux de rôle, se vêtir d'arômes fétides propres aux mortels et dissimuler les lambeaux derrière de nouveaux textiles, sont choses aisées. Prétendre à l'anonymat jusqu'aux plus belles extensions, en est une autre. Les lentilles collent à ses rétines asséchées, dérangeantes et vicieuses occasionnant un début de cécité et démoulant une frustration enracinée dans la poitrine. Jouer à l'homme consume plus de ses forces que les champs de bataille ordinaires. Cette société respire la fainéantise et s'endort sans rêves, sans idéaux. Des lâches perdant le peu de valeur qu'ils ont pu mobiliser en des temps immémoriaux. Où sont donc passées les révoltes ? L'époque où les soulèvements ravissaient ses désirs morbides ? Ces êtres ont perdu leur fougue, pantins dominés par la surconsommation et la passive manipulation médiatique. Pour leurs basses besognes, ils font même appel à d'autres. Le croque mitaine redresse le regard vers une ombre filante sous un réverbère blessé, contrarié par une ampoule défectueuse. Il est sorti sans être parti. La médiocrité s'attarde sur la chair qu'il porte en manteau. Celle-là même qu'il distillera plus tard en tranchant une gorge et en récoltant le fruit de son labeur. Les tâches fluctuent sur ses plans. Il ne se dévoue pas à l'ignorance. Les frontières sont apparentes et transgressées avec une avidité tangible. Il n'est personne pour prétendre à l'irréprochable. Il est quelqu'un pour oser pervertir sa propre ascension en pariant sur le risque.

Elle porte un nom, la garce. Et plus encore. Fanal dans l'opacité nocturne, raclure obscène qui essouffle ses viscères. Avantage converti en danger charnu. Pris entre deux phares, bientôt happé par la carrosserie, depuis quand se laisserait il piégé entre du caoutchouc et l’asphalte ? S'il tend l'oreille, il peut presque sentir les tambours bourdonner, hymne à sa vengeance certaine et proche. Coincé entre deux personnages d’une espèce insaisissable. Excitation certaine à la menace et appréhension vacillante. Ascendant inconvenant et imprévu vomitif. Le sacrifice dans chacun des cas. L’offrande onéreuse  pour un contrat presque avorté. Prémices d’une soumission inconstante, il distingue la perte et le gain. Triant les uns pour les autres. Il finit par ne pas décider du moment. Il viendra, c’est certain. Trop tard ou pas assez tôt, il en goûtera la facture, la trahison bousculant l'Autre. Mais cette tortueuse étape ne repousse pas les relents de pouvoir. Elle sublime le feu, dessine la flamme. Vibrations contradictoires et damnation suivante. Instigateur de pêchés qui se complait du courroux et non de la peur.