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 You ain't nobody 'til somebody hates you. - QUÊTES

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Ethan Ferrell
drag my teeth across your chest to taste your beating heart ƒ 1

Ethan Ferrelldrag my teeth across your chest to taste your beating heart ƒ 1




Pseudonyme : XII
En ville depuis le : 22/01/2015
Nombre d'insultes postées : 54
Célébrité : Kivanc Tatlitug
Âge du personnage : 1185 ans, 30 d'apparence
Métier : Projectionniste


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MessageYou ain't nobody 'til somebody hates you. - QUÊTES EmptySam 14 Fév 2015 - 15:56

Une fois baignée dans la pénombre, la plaine du Lupanar accueillait la si redoutée meute de lycan. Un lieu paisible malgré les bêtes qui l’occupaient car elles en avaient fait leur havre de paix. Ethan eut un espèce de rire moqueur à cette pensée qu’il. Parce que ce soir, sous la demi-lune, il ne voyait que le sang qui luisait noyé le doux gazon  de la plaine. Un vrai carnage, fit-il remarquer au cadavre à ses côtés (qui menaçait d’ailleurs de glisser à tout moment du haut de ce roché symbolique). Il fit mine d’attendre une réponse de sa part, balançant l’une de ses jambes dans le vide depuis son perchoir. Puis il porta sa main à la gueule entrouverte du vieux loup dont la langue pendait misérablement en dehors. Agitant ses babines déchirées –sans doute par des crocs-  pour faire parler la dépouille, il fit correspondre sa voix avec ses mouvements. « C’est de ta faute Ethan. » Il l’utilisait comme une vulgaire marionnette. Aucun respect. Et il faisait, par-dessus tout, un piètre comédien. Mais du moment que lui s’amusait. « Oui mais tu l’as cherché. Je t’avais prévenu… » Le blond soupira, comme s’il regrettait son acte sanguinaire. Il hochait négativement la tête en voyant les autres deux charognes étendues qu’il avait mis en sang plus loin. C’était dommage. Il ne voulait pas tuer autant. Surtout quand les victimes n’avaient pas bon goût. Il le leur avait arraché assez de chaire de ses crocs aiguisés pour connaître le goût. Moite et fade, comme les chiens errants. Ce qui n’avait rien à envier à la savoureuse chaire des Normes.   Il prit sa gueule dans ses deux mains cette fois et s’assura de l’ouvrir au rythme de ces quatre mots : « C’est toi l’Ulfric maintenant. » Le silence nocturne, maître des lieux, s’imposa après cette phrase. Il l’avait à peine soufflée à voix basse mais ça résonnait en lui comme un cri de victoire. Mais il faisait preuve d’un calme olympien, immobile mais le regard vrillé sur le cadavre, silencieux mais le souffle court. C’était lui. C’était lui qui venait de renversé l’implacable chef de meute. C’était lui la légende désormais. Que les autres se révoltent contre lui ou le vénèrent à jamais l’importait guère. Tout était question d’orgueil. C’était une guerre qu’il avait déclaré seul et gagné tout aussi seul. Une fierté mais aussi une arrogance telle que son sourire ne suffisait plus à traduire correctement. A croire qu’il ne savait pas comment extérioriser cette euphorie qui bouillonnait à feu ardent en lui. Il demeurait néanmoins toujours aussi calme. Peut-être que, finalement, jouer avec le cadavre de sa vieille bête noire lui suffisait amplement à apprécier ce moment. Non. Il lui manquait son trophée. Une prise de conscience qui arrivait en même temps qu’elle se glissait dans son dos. Elle, son trophée. Sa plus belle récompense. D’un coup de pied, il se débarrassait de la dépouille qu’on entendit s’écraser lourdement contre les autres roches en contrebas. Il le voulait plus de cette odeur morbide mais de cet enivrant parfum qu’elle dégageait, qu’il pressentait depuis sa place en hauteur. L’instant suivant, il la retrouvait enfin appuyé délicieusement sur son dos. Ses bras l’enlaçaient, que dire, l’emprisonnaient dans une emprise voluptueuse dont elle seule avait le secret. Et alors qu’elle se posait sur ses larges épaules, les frissons que lui provoquait sa longue chevelure à sa nuque lui arrachaient un sourire. Il n’attendait plus que ses lèvres humides à son oreille. Ethan. Ethan… Parce qu’elle avait cette délicieuse façon de susurrer à son oreille et de le faire chavirer. Intérieurement. Extérieurement, il était resté inébranlable. Droit et tellement fier, le regard porté par l’horizon de l’épaisse forêt qui entourait le Lupanar. Son royaume. C’était donc à elle de tomber dans ses bras et non à lui de se tomber sous son charme. Pourquoi tous les loups ne sont pas comme toi ? Pourquoi s’abaissent-ils tous quand toi, tu ne cesses de te relever ? Toujours plus révolté. Un vrai combattant. Parce que seuls les vrais combattent des années durant sans faiblir. Toi tu n’as fait… Tu n’as fait que devenir plus fort.  Tu méritais cette place plus que quiconque malgré l’éternité que ça a pris. Te voilà le loup le plus respecté maintenant…mais aussi, le plus craint de tous. Ton sourire va les faire trembler. Tous sauf moi. Moi il me fait vibrer. Des mots, des mots, que des mots. Flatteurs, certes, mais si lointains. A croire qu’il s’était voulu si impassible qu’elle lui paraissait totalement étrangère maintenant. Elle qui devait être sienne en guise de trophée. Il avait toujours été si sensible à sa voix, ce qui pouvait réveiller tout le désir qu’il éprouvait pour elle. Mais ce soir, il se sentait hypnotiser, en proie à cette emprise qui lui avait pourtant tellement plu. Pourquoi diable se sentait-il incapable de lui répondre ? Cette chaleur réconfortante l’étouffait.  Il se noyait dans cette sensualité. Il étouffait sous ses lèvres dont il avait été si avide. Incapable même de paniquer, il sombrait lentement dans cet amour qu’il avait cessé de refoulé. Rattrapé. Jamais les bras d’une femme n’avaient été si agréables.  Dans un dernier souffle il pensait s’abandonner à sa Morphée aux cheveux d’or quand quelques bribes de sa chevelure glissèrent sur son épaule. Noir. Des mèches noires. Si sombres que même les ombres étaient absorbés. Ce n’était pas sa blonde. Ce n’était pas sa louve.  Il refusait succomber si aisément.
Ethan ouvrit grand la bouche, inspirant l’air si profondément que ses poumons percutaient l’intérieur sa poitrine, à deux doigts d’exploser sous ce trop-plein d’air. Et il expira le tout dans un souffle rauque qui s’amplifia dans tout l’entrepôt vide. Son torse gonflait et s’affaissait à vue d’œil au rythme de sa respiration anarchique. Il crut tomber à la renverse mais il percuta un dossier, comprenant immédiatement sa position sur la chaise. Bordel ! Et alors que lui jurait intérieurement, il entendit quelqu’un faire de même à haute de voix. Il était temps qu’il ouvre les yeux. Qu’il sorte de ce rêve. Dans le flou de son réveille, il ne distinguait que cette épaisse crinière noire qui s’agitait sous les pas énervés d’une jeune femme. Ses mèches basculaient, gauche, droite, l’hypnotisait à nouveau tandis qu’elle s’éloignait de lui. Il somnolait encore. Et malgré sa position inconfortable, le blond était à deux doigts de se rendormir. Il avait encore le goût du sang dans la bouche, cette vision du Lupanar qui lui appartenait et il était persuadé que sa louve était encore à ses côtés. Alors il n’avait que faire de ses clodos au loin qui essayaient à tout prix de rentrer dans l’entrepôt, leur vieille voix écorchées ne l’atteignait pas. Il voulait les chuchotements de sa belle. Debout. Debout. Ils s’étaient mis à taper contre la vieille tôle du bâtiment mais seul l’horriblement grincement de la porte coulissante qui se refermait le rappela enfin à la réalité. « Bordel je n’imaginais pas les Djinns aussi canons. Un peu plus et je tombais amoureux. » Ethan soupira longuement après s’être affalé sur cette chaise bancale qui le retenait. Il clignait encore des yeux, peinant à se réveiller complètement. Mais il avait enfin comprit de quoi il était la victime. Et ça l’avait fait sourire. La dîtes créature s’approchait de lui et voilà qu’il s’était mis à rire. Elle avait dû s’éclater la panse avec son rêve. Il ne savait pas si ça relevait du coup de chance ou si elle l’avait choisi lui en particulier mais il était la parfaite victime. Il transpirait la haine et l’ambition malsaine. Il était rongé par l’envie de détruire tout ce qui l’entourait. Elle venait donc de lui offrir le plus beau rêve qu’il soit. Mais à la mauvaise personne.  Dans d’autres circonstances, il se serait fait une joie de rester attaché par une jolie brune. Si seulement elle ne s’était pas amusée à jouer avec les mauvais sentiments. Il n’avait pas besoin d’un marchand de sable pour atteindre son objectif. Il finirait par faire couler le sang au Lupanar. Néanmoins, aujourd’hui, il avait des autres préoccupations. C’était à son tour de manger. La jeune femme s’était à nouveau glisser derrière lui, les mains glissantes sur son torse, bien décidé de continuer. Mais à ce contact, un grognement des plus sévères fit trembler son corps sur le point de se déchirer pour faire place à la bête. Elle l’avait vu commettre un carnage dans son rêve le plus fou, elle savait donc de quoi il était capable. Il espérait qu’elle panique, qu’elle court et qu’elle supplie. La viande avait toujours meilleurs goût quand baignait dans les larmes.

Ethan tira brusque sur la porte rouillé, espérant l’ouvrir du premier coup. La lumière pénétra aussi soudainement qu’il ouvrit la porte, l’aveuglant l’espèce de quelques secondes. Les mains occupés à remettre son jean correctement, il fut forcé de fermer les yeux le temps de s’habituer au jour. Il s’apprêtait à repartir comme un rien alors qu’il mit enfin un visage sur ses sauveurs, les clodos qui avaient réussi déconcentrer la Djinn. Caddie en main, encore décidément bien persuadé de faire de cet entrepôt leur maison de fortune. Le blond bloquait néanmoins encore le passage. Il leur adressa un sourire alors qu’il finissait de bloquer sa ceinture. « Laissez la dame se rhabiller avant de rentrer. Désolé de vous avoir fait attendre les gars. » Vidant ses poches de la petite monnaie qui lui restait, il renversa les pièces dans l’une de leur nombreuse conserve vide avant de s’en aller. Il devait bien les remercier. Il devinait par avance que ces pauvres hommes trop curieux rentreraient précipitamment dans l’espoir de voir une femme nue dès qu’il aurait le dos tourné. Il espérait néanmoins que le sang ne les dégouttait pas.
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