Nom + Risk. Un nom qui est devenu son appellation courante. Risk, ou Risky, selon les familiarités et les aventures. La riskytenant de la BFO en a toujours eu dans le ventre. Prénom + Morea. DATE ET LIEU DE NAISSANCE + 30 octobre 1984, Saints Andrews, dans le Fife. Métier + Lieutenante au sein du BFO, après deux années pleines de succès comme inspectrice. Cette promotion, cadeau de ses trente ans en 2014, est la bienvenue et elle y prend un malin plaisir. APPARTENANCE + Le BFO, ni plus ni moins. Traits de caractère + Risk est une femme de tête, volontaire et autoritaire, qui ne s'en laisse pas montrer et ne se laisse pas faire. Elle est frondeuse et a du front tout le tour de sa jolie tête, n'ayant peur de rien et surtout pas de se mettre les pieds dans les plats. Son esprit rebelle s'accommode de la hiérarchie parce qu'elle le veut bien, mais elle n'en reste pas moins un esprit libre et insaisissable. Elle est têtue comme une mule et d'une insatiable curiosité. Agressive à ses heures, brusque quand on l'embête, elle n'a pas non plus la langue dans sa poche. Elle ne supporte pas qu'on l'appelle par des surnoms mignons, qu'on la pense inutile parce qu'elle est une femme et qu'on la juge parce qu'elle est a blonde bombshell. Dites-lui quelque chose du genre une seule fois et elle vous fera éclater le genou en morceaux. Risk n'en a pas moins de l'humour et est attachante, même si secrète. Elle est appliquée et travailleuse, acharnée au travail.

Morea est naturellement ambidextre, mais a l'habitude de tenir son flingue de la main gauche, pour mieux cogner de la main droite. + Elle porte une amulette de protection autour du cou, offerte par son ancien coéquipier de binôme, sorcier de son état. C'est un secret de polichinelle, bien évidemment, mais elle ne confirmera jamais l'identité de celui qui a donné son sang pour lui confectionner ce cadeau qu'elle ne retire jamais. + Elle apprécie les scotch whiskey du pays et ne saurait se satisfaire d'un alcool qui ne soit pas de la meilleure qualité. + Danseuse classique jusqu'à son entrée dans les forces policières, Risk en a conservé une grande souplesse et beaucoup d'agilité, en plus d'une musculature solide. Très utile dans le cadre de ses fonctions. + Un casier judiciaire vierge, pour la lieutenante, et pourtant, elle a ses frappes et ses sales coups à son actif, avec seulement assez de malice pour ne jamais avoir été prise. Que ce soit avant qu'elle devienne policière, ou après. Certaines lois doivent être contournées, pour que les plus importantes puissent s'appliquer, n'est-ce pas ? + Son péché premier est l'orgueil, n'en doutez point. + On ne lui connaît aucune vie privée et elle se garde bien d'étaler quoi que ce soit auprès de ses collègues, auxquels elle ne fait pas tous confiance. Sa vie privée, justement. + Risk est toujours armée jusqu'aux dents, en permanence, au point que la blague au BFO revient à dire que sans tout son attirail, elle pèse cinq kilos de moins et a bien moins de courbes à afficher. La vérité est que prudence est mère de sûreté, surtout dans ce métier.

Pseudonyme + deadpool. Âge + 23 ans, bientôt 24. Fréquence de connexion + régulière. Groupe + bamf initiés    Crédits + gif de rebloggy, avatar de shiya

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[color=crimson][b]scarlett johansson[/b] • morea risk[/color]

Elle savait pourquoi elle était là. Risk ne pouvait qu'en être fière. Elle avait passé les tests physiques haut la main, comme à son habitude, que ce soit ceux de rapidité, de souplesse, de force ou de tir. Quant aux tests psychométriques et psychologiques, ils étaient des formalités, avec elle, et elle savait qu'un échec l'aurait emmené ailleurs que dans ce bureau. Ailleurs que devant Archie Abbot, qui la regardait avec un sourire malicieux. Ils étaient seuls. Sans Finnick. Tant mieux.
Pas qu'elle n'aimait pas Finnick. Elle préférait simplement avoir à faire avec le vrai patron.

Le fondateur et grand patron du Bureau Fédéral de l'Outremonde laissa quelques secondes s'égrener avant de prendre la parole, de ce ton toujours posé et respectueux qu'elle aimait entendre et qui savait toujours apaiser, ou encourager, les troupes : « Vous savez pourquoi vous êtes là. Oui, monsieur. Un signe de tête. Vous êtes une femme intelligente. C'est pour cela que vous êtes ici. Pas un rougissement sur ses joues. Le compliment lui revenait, alors elle le prenait. C'est un poste fort en responsabilités, que je vous offre. Je pense que vous avez les épaules pour le supporter et la tête pour y prendre de justes décisions, même si certaines de vos... décisions passées ont été pour le moins surprenantes et parfois même dangereuses. Un sourcil se hausse dans le visage d'Archie, geste que commenta Morea d'un simple sourire faussement angélique. Oh, bien sûr, elle avait souvent pris des initiatives plus risquées, mais qu'était une vie sans risque ? Aucune de ses décisions n'avait entraîné de mort. Quelques blessures, tout au plus. Pensez-vous en être capable? Oui, monsieur. » Évidemment que oui. Son patron n'en doutait sûrement pas. La question était purement rhétorique. L'autorité naturelle de Risk n'était pas à rappeler et elle n'avait pas besoin d'un titre pour en imposer. Pour intimider. « Vous ferez beaucoup moins de terrain et beaucoup plus de paperasse. Par contre, vous aurez le choix de vos partenaires et vous aurez un regard sur les affaires qui concernent tout le Bureau, même hors du Terrain. Pas nécessairement le droit d'y intervenir, mais votre avis pourrait vous être demandé, ainsi que votre aide. »

Moins de terrain. C'était sûr. L'excitation la gagna tout de même et colora ses joues d'un léger rose enthousiaste. Elle voulait ce poste. Elle ne voyait honnêtement personne d'autre qui puisse autant le mériter, sans fausse modestie ou vanité quelconque. Risk travaillait d'arrache-pied, se donnait entièrement à son travail et si ses idées rebelles savaient toujours trouver un chemin, c'était pour mieux servir ses intérêts. Le BFO était sa vie, littéralement. C'était sa vie dans les quatre flingues qu'elle portait en permanence, dans les balles en argent qu'elle baladait dans ses poches, dans les larmes de rasoir collées sous ses ongles parfaitement manucurés et dans le poignard glissé dans sa botte droite. C'était sa vie dans les longues nuits passées au quartier général, dans ses amis, ses ennemis, ses amants. C'était sa vie depuis bientôt trois ans. Ce qui avait été une affectation surprise, un apprentissage d'une réalité qui la laissait encore pantoise parfois, était devenu toute sa vie. « Monsieur... Archie. Il rit légèrement. Ce poste serait un honneur, pour moi, vous le savez. J'ai ce travail à cœur et je pense toujours avoir fait de mon mieux. Je ne compte pas vous décevoir. Je veux ce poste. » Rien d'autre à ajouter.

Pourtant, Abbot pris une pause, avant de se lancer sur un sujet qu'elle aurait dû voir venir : « La mort de votre coéquipier... Si c'était pas de ce loup-garou de merde, James ne serait pas mort. » Les mots avaient passé ses lèvres sans qu'elle puisse les retenir. Elle avait su retenir ses larmes face à la mort de James – elle n'avait jamais su retenir sa rage.

Il avait su. Bien sûr que James avait su, il était médium. Il n'avait rien dit, évidemment, ne voulant jamais laisser ses visions et prémonitions influencer le cours des choses. Foutu policier vertueux, foutu imbécile de sorcier, d'incapable. La vérité était que si ce n'était pas de James, il ne serait pas mort. Sa main se pressa sur sa poitrine, là où sous sa chemise, entre ses seins, se balançait l'amulette de protection qu'il lui avait donné à peine la veille de sa mort. Son pouvoir n'était plus effectif depuis cette même mort (enfin, elle le supposait), mais elle conservait l'objet malgré tout, par superstition, par souvenir, par haine également. Haine qu'il ait su, tout ce temps, et n'ait rien fait pour éviter l'inévitable. L'évitable.

Morea reprit son souffle et sa contenance, appuyant son dos contre le fauteuil dans lequel elle était assise. Le sourire d'Archie était indulgent, subitement, même si son regard toujours sévère. Elle ne pouvait rien lui cacher. « Le lycanthrope renégat a été abattu. La confirmation qu'il avait été banni a été faite. Le dossier est clos depuis. La mort de James a été difficile, nous avons toujours été coéquipiers et il était un élément précieux au sein du Bureau, mais cela ne m'a pas empêché de faire mon travail par la suite. » Elle n'avait jamais laissé les larmes la submerger au travail. Jamais. Même si l'envie avait été forte, même si sa nouvelle coéquipière ne la comprenait pas comme James, ne la comprendrait jamais autant que James. Mais elle avait été forte et elle l'était encore. Toujours. C'est pour cela qu'elle était là, n'est-ce pas ? Parce qu'elle avait les épaules, la tête et le cœur tout à la fois pour faire ce travail. Son regard bleu étincelait d'un éclat froid, glacial, décidé.

Archie se leva de son fauteuil et elle s'exécuta de même, serrant la main qu'il lui tendait et dans laquelle il avait glissé son nouvel insigne de membre du BFO. Il était chaud, presque brûlant dans sa main, et elle le serra, par réflexe, conservant la main de l'homme dans la sienne,

« Félicitations, lieutenant. Et joyeux anniversaire, Morea. »