Nom + Hodson Prénom(s) + Alena Métier + Tatoueuse, pour le plaisir de dessiner puis de marquer la peau, pour la satisfaction procurée par son contrôle sans faille alors même que les Normes saignent sous ses yeux. Et son propre corps, bien que mutilé par magie, est à lui seul un argument de taille. Rang + Bêta dominée pour l’heure. Allégeance + Alena est loyale à la meute, à sa famille. Sa dévotion est par conséquent sans faille et elle se plie aux règles et à la hiérarchie mise en place, ce qui ne l’empêche pas de vouloir gravir les échelons dans le but de s’octroyer une certaine liberté quant à ses prises de décisions ou encore plus simplement pour avoir la paix, ce qui n’est pas toujours chose aisée le reste du temps. A ses yeux l’Ulfric est digne de respect et, étant née peu de temps après que les loups aient gagné leur liberté, la jeune femme ne se voit pas juger ou critiquer des décisions qui découlent d’évènement passés auxquels elle n’a pu participer. Il est le dominant, le chef actuel, et elle ne cherche pas plus loin malgré le fait qu'elle n'approuve pas toujours. Elle se contente ainsi d’obéir, soumise aux lois qui régissent la meute, malgré quelques sautes d’humeur. Comme beaucoup de monde toutefois elle méprise Alpina, de loin, se demandant bien par quel miracle elle a obtenu son rang. Hystérique et instable, Alena ne la porte pas en grande estime et aimerait la voir remplacée par une louve plus audacieuse. Pour rien au monde elle ne voudrait de ce poste pour autant.Traits de caractère + Loyale ; fière ; déterminée ; perfectionniste ; rancunière ; mesquine ; lunatique ; prudente ; attentionnée ; créative ; réservée ; simple (quant à ses aspirations et son train de vie, il lui en faut peu pour être satisfaite, la blonde n’étant que peu ambitieuse si ce n’est pour justement avoir la paix).

Née peu de temps après la guerre contre les démons, elle s’est parfaitement habituée à sa conscience et sa forme humaine ▬ Elle a appris à s’adapter à la technologie et s’en sort donc plutôt bien avec un ordinateur ou un téléphone entre les mains ▬ Elle préfère toutefois ce qui réfère à une vie ou des méthodes plus rustiques et apprécie donc tout artisan qui emploie de vieilles techniques pour réaliser ses œuvres ▬ Bien évidemment amoureuse de la nature, elle ne perd pas une occasion de s’éloigner de la ville pour se changer les idées ▬ Tatouée sur la quasi-totalité de son corps, pour diverses raisons, cela a cependant dû se faire grâce à la magie pour éviter que les plaies ne cicatrisent sur le champ ▬ Bien que capable de maîtriser ses pulsions sanglantes au quotidien, il en est tout autre dès lors que des émotions fortes s’ajoutent à l’équation. L’on peut cependant percevoir les limites de sa patience grâce aux nombreux tics qu’elle possède, la blonde ayant la sale manie de grogner quand quelque chose lui déplaît ou de laisser ses doigts pianoter un peu partout, éprouvant le besoin de s’occuper les mains pour éviter de lacérer le premier venu ▬ Bien que loyale a sa meute et méfiante avec toutes les races qui différent de la sienne, elle apprécie toutes les histoires et légendes que l’on peut lui raconter, si elle s’est intéressée à la guerre des siens contre les démons, elle appréciera tout autant les différentes cultures et histoires propres aux Normes ▬ Dessiner, en dehors du travail, est un véritable plaisir et un exutoire. Souvent sombres ou sanglants, ces petites œuvres sont personnelles et elle n’en parle à personne ▬ Modeste à tous les niveaux, son salaire est humble de même que son train de vie ou ses ambitions. Elle ne désire le respect dans le but d’avoir la paix, ce qui justifie son envie actuel de gravir quelques échelons au sein de la meute, la blonde ne tolérant que difficilement d’être rabaissée au vu de son rang de dominée ▬ Une fois transformée, Alena arbore un pelage gris particulièrement clair, virant au blanc et l’acier de ses yeux demeure le même.

Pseudonyme + Drathir. Âge + Vingt ans. Fréquence de connexion + Je passe tous les jours et je rp une fois tous les deux/trois jours en moyenne on va dire (mais ça peut varier) Groupe + Lycanthrope. Crédits + Images en provenance de tumblr, citations de Flaubert et Renard, avatar de Pathos.

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[color=crimson][b]sara fabel[/b] • alena hodson[/color]

1963 ▬
Elle inspire, jauge la scène du regard tandis que le fils Coghlan s’avance au centre de la clairière, prêt à faire cette demande que l’Ulfric semble attendre, un rictus aussi satisfait que supérieur sur les lèvres. Bien sûr, tout le monde devine, tout le monde sait ce qui va se jouer en cet instant précis et dès lors que la demande est formulée à voix haute, tout le monde y va de son petit commentaire. Ça chahute, ça raisonne, ça injure ou ça respecte. L’on donne son verdict, cette opinion sans valeur qui n’influencera aucunement le dominant des lieux et probablement est-ce pour cela que de son côté, Alena se contente de garder le silence et de retenir son souffle. Ses traits se figent en un rictus indifférent, témoignant du peu de cas qu’elle faisait de ce retour au sein de la meute, de ce membre qui réclamait de nouveau sa place sans pour autant s’abaisser à ramper ou supplier comme bon nombre de loups l’auraient fait. Elle ne juge pas, admirant certainement ce semblant de folie, cette fierté qu’il désire préserver et d’aucuns la jugeraient naïve pour avoir supposé que la suite se déroulerait bien. Au contraire ce fut violent et bien que nullement impressionnée par le sang et les cris, la blonde ne parvint qu'à désapprouver la décision de l’alpha, cette punition infligée ouvertement, ces lacérations publiques, ce châtiment excessif. C’était trop et elle tique en suivant du coin de l’œil la réaction de la matriarche Coghlan, soucieuse pour son fils comme le serait n’importe quelle mère. Mais ils n’interviennent pas, ne pouvaient se le permettre. C’était à l’homme, sur le point de se transformer, d’encaisser. Et il encaisse, suffisamment pour que l’homme de main d’Achaius ne retourne auprès de son supérieur, rappelé par ce dernier. Il encaisse, au point que la meute se détourne sur ces simples mots de bienvenue susurrés. Il encaisse, si bien que malgré le fait qu’elle ignore tout de lui, Alena sent quelques sentiments désapprobateurs et agacés la saisir, témoignant d’un semblant de compassion à l’égard de ce loup dont elle ne connaissait le nom que de par sa réputation et les rumeurs qui pouvaient bien courir sur lui. Au moins faisait-il parti de la meute désormais, au moins avait-il fait le plus dur et savoir qu’il rejoindrait avant tout les rangs de sa famille ne la dérangeait guère, la blonde ayant toujours respecté la famille en question pour les récits et les histoires qui vantaient leurs mérites. Elle était née peu de temps après que les loups aient gagné leur liberté, aussi se fiait-elle à ce qu’on lui racontait de cette période et les Coghlan n’y étaient clairement pas pour rien, personne ne l’ignorait.

Aussi estimait-elle Achaius dans le faux sur ce point précis : il n’aurait pas dû s’attaquer aussi ouvertement à Ezechiel. Cela ne fait que les diviser tous un peu plus, cela ne permet que de renforcer un fossé déjà existant. C’est stupide à ses yeux, pourtant elle sait aussi que c’est plus compliqué que ça. C’est probablement pour ça qu’elle ne dit rien, malgré ses tics qui avaient pu trahir son conflit intérieur. Retenant un soupir, la blonde sursaute en percevant ce souffle contre sa peau, trop absorbée par ses propres pensées pour se soucier de la présence qui venait de se glisser dans son dos. Pourtant dès lors qu’elle perçoit cette respiration qui l’effleure, cette odeur à portée de ses sens, elle reconnaît l’individu avant même qu’il ne prenne la parole ; des mots qui ne tardent pas à lui échapper, dans un de ces souffles moqueur dont il avait le secret. « T’as besoin que je te change les idées ? » La remarque lui arrache un sourire et achève de la détendre. Détournant les yeux du spectacle auquel elle venait d’assister, l’acier de ses yeux se vrille dans le regard vairon de son interlocuteur. Ethan. Lui aussi avait affronté les démons, lui aussi devait avoir ses propres opinions quant à ce qui venait de se passer et la louve savait depuis quelques décennies dans quel camp se situait son compagnon bien qu’ils n’aient jamais vraiment discuté à ce sujet. Et elle ne souhaitait pas non plus le faire aujourd’hui aussi se contente-t-elle d’hausser les épaules, jouant les indifférentes. « Ton inquiétude me touche Ethan, vraiment, mais ça ira. Alena sait qu’il en a deviné bien plus qu’il n’en laisse paraître, encore que le sous-entendu dans ses propos s’avère assez clair. Mais elle l’ignore, lui et ses soupçons, lui et son intérêt. Je suis sûre que tu as mieux à faire que de t’occuper d’une loupiote. » Elle l’ignore, lui et ses désirs, lui et ses pulsions, si bien que ce fut sur un coup d’œil moqueur et un sourire amusé qu’elle le délaissa, rejoignant le reste de la meute. Elle savait cependant que ce n’était que partie remise, tout comme il savait qu'il obtiendrait ce qu'il voulait. Comme bien souvent.

2010 ▬
Elle sourit devant les muscles tendus de son client, jetant quelques coups d’œil à hauteur de sa nuque comme pour mieux imaginer les traits crispés de son visage. Il sert probablement les dents, retient quelques grognements qui ressemblent plus à des couinements, et se permet parfois quelques propos dès lors qu’elle daigne lui accorder une pause. Ça l’amuse Alena, que de voir les Normes gémir sous l’assaut de ses aiguilles, de constater que la plupart d’entre eux n’osent pas franchir le pas de peur de ne pouvoir supporter la douleur tandis que ceux dont la peau était déjà marquée voyait en cette même douleur un passage nécessaire. Le dessin à même la peau se méritait, la fierté résultant de cette souffrance passagère. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, un truc du genre, sûrement. Ça la fait rire de les entendre évoquer le mal qui les assaille alors même que cela n’implique ni crocs ni démons, alors même que cela ne ressemble en rien à un de ces tatouages magiques qui grave sa propre peau et qui s’obtient bien plus péniblement. Mais Alena ne laisse rien paraître de ces sentiments narquois, sachant pertinemment que se moquer des humains ne serait pas bon pour les affaires. Or, elle y tient, à ces affaires. Non pas par plaisir de côtoyer cette race inférieure, mais par plaisir de dessiner et de marquer la chair fraîche, de la faire saigner, sans pour autant se jeter dessus comme un jeune loup affamé. La blonde se souvient parfaitement de ses débuts, difficiles, dans le métier. Son jeune âge impliquait une maîtrise médiocre de ses pulsions et bon nombre de fois elle avait voulu dépecer vivant ceux qu’elle marquait, des envies meurtrières qui la dégoûtaient, son manque de sang-froid lui ayant toujours donné envie de vomir. Perfectionniste, la louve ne supportait pas de se laisser guider par ses instincts, préférant s’y abandonner volontairement. Mais aujourd’hui, force est d’admettre que son métier au sein de la société humaine lui permettait de faire mieux, lui octroyant la capacité de résister aux attraits de la chair et du sang. Qui plus est, une proie si facile, dont la nuque était constamment à portée de ses crocs, ne l’intéressait guère. C’était trop simple et seul la chasse avait le don de l’exciter, l’adrénaline procurée par la course en compagnie de ses pairs et ce pour de temps en temps savourer la viande humaine étant ce qui la stimulait le plus.

Plongée dans ses pensées, cela ne l’empêche pas de bien réaliser son travail, comme d’habitude, si bien qu’elle finit par offrir une pause au malheureux entre ses griffes. Faut dire qu’elle était penchée sur son dos depuis près d’une heure. Le laissant ainsi se dégourdir un peu, la blonde s’autorise un nouveau sourire dès lors que le jeune homme reprend la parole, prévisible au possible. Il vante ses mérites, glisse quelques compliments subtils quant à sa beauté, mais en arrive bien vite à parler des tatouages qu’elle arbore, pensant probablement la flatter et la séduire en s’intéressant ainsi à elle. Sauf que la louve secoue la tête, levant les yeux au ciel, quand il lui demande la symbolique de ses dessins. Les humains la feront toujours rire, à parler ainsi de symbole alors même que le tatouage devient une mode, un acte qu’on banalise. On est bien loin de l’époque où cela incarnait un rite, le début de sa vie d’adulte. En tous les cas, elle ne juge pas, peu lui importait les raisons qui motivaient autrui tant que cela lui permettait de gagner sa croûte. Haussant les épaules, elle daigna répondre. « C’est une histoire. Captant le regard curieux et intéressé de son interlocuteur, elle précise dans un sourire. C’est par conséquent privé. Il rougit, prenant conscience de son faux pas, de sa curiosité déplacée. Il s’en excuse d’ailleurs mais ne perd pas le nord pour autant, venant déjà lui proposer de partager un verre ou un repas en sa compagnie. Pas sûr qu’il apprécie la compagnie d’une nana bouffant sa viande crue, pas sûr non plus qu’il lâche l’affaire si elle avoue avoir des goûts particuliers. Les Normes avait cette capacité de ne jamais croire ce qu’on pouvait leur dire, ou presque, ce qui l’arrangeait en un sens car ils ne soupçonnaient que rarement la présence de créatures étranges au beau milieu de leur société. En tous les cas, fricoter avec eux ne lui donne pas envie, sans parler des sanctions qui pourraient lui tomber sur le coin de la truffe si elle se permettait une quelconque relation avec un membre de cette race. Or, les sanctions, elle déteste ça, préférant de loin se plier aux règles et courber l’échine devant l’Ulfric. C’est plus sûr. Pas toujours valorisant, pas toujours en accord avec ses idées et principes, mais au moins elle reste dans la meute et conserve sa tête attachée au reste de son corps. Ce fut donc pour cela, entre autre, qu’elle s’entendit répondre dans un haussement d’épaules. Je suis prise, désolée. On s’y remet ? » Mettant ainsi un terme à la conversation et à ces quelques minutes de séduction, la louve se replonge dans le travail sans un mot de plus, soudainement pressée d’en finir avec cette journée pour partir retrouver les siens.