Nom + Ferrel Prénom(s) + Ethan Métier + Projectionniste. Depuis les débuts du cinéma, Ethan est fasciné par cette obsession des Normes d’enregistrer leur vie dans le vain but de rendre leur existence éternelle au travers de ce qui deviendra un nouvel art. S’y étant donc intéressé, il a travaillé dans plusieurs postes minimes passant du perchiste à l’éclairagiste jusqu’au moindre des assistants. Et lorsque le cinéma s’est un peu trop modernisé, il a préféré s’enfermer dans le noir, derrière les grandes salles et les bobines poussiéreuses.

Rang + Bêta dominé, pour le moment. C’est un loup qui a soif de pouvoir et qui ne se contentera pas d’être un simple Alpha respecté. C’est un tout autre rang qu’il a toujours convoité.
Allégeance + Si Ethan devait jurer, il jurait sur sa race. C’est un loup libre avant même d’être un loup des Ragnarök. Il est loin de se considérer comme un membre à part entière, et ce dès les premiers jours de la meute. L’Ulfric en est la seule cause. A ses yeux, ce n'est qu’une bête qui ne vaut pas mieux que les démons qui a profité de la faiblesse des autres loups après la guerre pour s’autoproclamer chef. A ce niveau, il a bien plus de respect pour les Coghlans. Bien sûr, le blond courbe l’échine depuis des siècles pour sauver les apparences mais surtout sa vie. Mais il faut croire qu’il a plus réussi à garder sa vie que son sang-froid envers l’Ulfric.  Malgré sa présence régulière et son enthousiasme lors de la chasse, le blond fait des efforts moindres pour la meute. Il est loin d’être le premier loup que l’on viendrait voir pour de l’aide. C’est un vieux  loup en retrait, toujours  à l’arrière, dans l’ombre des autres sans pour autant en disparaître. Il se tient au courant de tout ce qu'il se trame au sein de la meute. Ses oreilles se perdent dans la masse pendant que ses yeux sont rivés sur l’Ulfric pour déceler le moindre faux pas et précipiter sa chute.  

Traits de caractère +

* Sous forme lupine, son imposante carrure, toute de muscles, est recouverte d’un pelage grisonnant, ce qui le ferait presque passer pour un vieux loup. Il retrouve donc cette même barbe hirsute même sous forme humaine.
* Il a un œil bleu et un œil vert, des yeux vairons, en somme, qui lui viennent de sa forme de loup. Ils  restent inchangés qu’importe sa forme.  Il se joue de ce regard avec les normes pour les effrayer.  Il se contente d’impressionner avec les autres races, quand ça marche.
* Grogner est un mot de vocabulaire courant chez lui.
* C’est un redoutable chasseur.
* Il a un énorme faible pour la chair humaine et son grand appétit le fait souvent perdre la raison et son sang-froid.
* Ethan a une sorte de fascination pour les normes, tant pour leur chair que leurs traditions. Il les voit comme de petits être inférieurs avec lesquels il n’hésite pas à jouer et se jouer.
*Il a une grande culture, principalement cinématographique et il déborde toujours de plein d’anecdotes.
* C’est un curieux, il dévore les histoires de ce monde tel un véritable passe-temps malgré sa mémoire pas toujours exceptionnelle.
* Il était très impliqué durant la guerre et il s’est battu durant des années pour se libérer de l’emprise des démons. Bizarrement, malgré son acharnement pour les battre, il ne les a jamais détestés. Il trouvait ça ironique car dans un sens, c’est à eux qu’il doit cet esprit et cette conscience.
* La saison des amours est sacrée pour le blond.
* Une fois, il a clairement manqué de respect à l’Ulfric et il a voulu se battre contre lui. Mais un coup suffit à ce dernier pour renvoyer le blond dans la boue.
* Il porte la trace de cet affront sur le coin de son menton. Bien plus voyante quand il est sous forme de loup, la cicatrice ne laisse aucun poil pousser pile sur cette trace de griffe.
* Ça ne l'a pas pour autant freiné dans sa quête de gloire. Et il n'hésite pas à inciter d'autres loups à sa cause. Il se fait juste plus discret, attendant le moment où il sera assez puissant.
* Il eut une période où il redoutait de se transformer. Il est plutôt à l'aise dans sa forme humaine.
* Néanmoins, ces derniers temps, il semble être prit d'un élan de vigueur et il s'entraîne pour mieux se contrôler et gagner en puissance.

Pseudonyme + XII  Âge + Moi ? Sensible. Pff 8D 18 ans ! Fréquence de connexion + 5/7J Groupe + LycanthropesCrédits + Tumblr

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[color=crimson][b] Kıvanç Tatlıtuğ [/b] • Ethan Ferrell[/color]

Too many war wounds
and not enough wars

De la brume épaisse et sombre qui s’étendait au-dessus des oreilles de la bête jaillit une carcasse dépouillée mais aux os assez solides pour réveiller l’appétit du rôdeur. Sous ses pattes si maigres dont on devinait la forme de ses os et sous ses ongles brisés à force de combat, casse  le reste d’un vieux cadavre sous la force bondissante du loup affamé. Il s’impose au-dessus de ce qu’il imaginait être son futur repas pour dissuader d’autres de ses congénères de venir le dérober. Il demeure néanmoins immobile, lui qui semblait si prompt à n’en faire qu’une bouchée. L’odeur le répugne. Ça sent la peur, le regret et la douleur. Les derniers sentiments de la victime des démons avant de trépasser. C’est la truffe rasant le sol rocheux et poussiéreux que le loup s’en détourne. Il est à la recherche d’un véritable festin. Celui qui saura embraser l’infime lumière naissante dans le fond de son regard animal. Le courage, la fougue mais aussi la haine. Les fragments d’âmes dont il raffole de plus en plus sont celles de combattants, d’insoumis ou de simples fous qui ont vécus jusqu’à leur dernière seconde. Il salive, inconsciemment, à l’odeur de liberté – ou du moins l’envie qui s’en dégage- de ces corps malheureusement mort pour cette cause.  Cause qui deviendra sienne à son éveil.

I didn't come for a fight
but I will fight til the end

Jusqu’au dernier. Le loup s’était promis de faire tomber tous les démons qui s’opposaient à sa liberté et bien sûr à celle de sa race. Des jours durant il avait combattu. Des fois c’était lui qui agissait, d’autre fois c’était les bribes d’une âme coincée au fond de sa gorge. Ses envies le déchiraient en part inégales, entre des pulsions meurtrières et sa foi pour un combat juste. Il ne savait pas ce qu’il était vraiment, mais il savait ce pourquoi il combattait. Pour les siens. C’était certes un enragé mais pas un égoïste. A l’époque.
Les ombres des grands arbres l’enveloppent dans l’obscurité et seuls quelques feuillages laissent passer la lumière excitante de la lune sur le visage du loup, faisant briller tantôt son œil bleu, tantôt son œil vert. L’obscurité était telle dans cette forêt qu’il peinait à voir à quelques mètres devant lui. Mais il ne craignait décidément rien dans ce monde où ils avaient trouvé refuge. Surtout après ce qu’ils venaient d’affronter. Il rejoint alors les siens à l’orée de la forêt dans ce nouveau corps qu’il contrôle  encore maladroitement. Mais il y a un rictus du visage qu’il semble bien apprécier, un sourire qu’ils appellent ça. Il cherche quelques secondes comment étirer ses lèvres pour se présenter à ses congénères puis les retrouver. Le mot ‘meute’ semble s’être envolé de son vocabulaire, étrangement. Ils sont un groupe, une nouvelle race. La connotation meute lui rappel les bas-fonds, là où ils se réunissaient. Il fut un temps où, oui, ils en étaient une, pour faire peur aux autres bêtes, pour manger ensemble bien que le plus dominant finissait avec la plus grande part. Mais voilà des années qu’ils font couler le sang pour ne plus être traités comme des animaux et des esclaves. Alors pourquoi sont-ils réunis autour de lui ? Le genou à terre et la nuque offerte, soumis tandis que seul debout, il sourit lui aussi. Les regards des deux loups se croisent mais seul un avait le monde à ses pieds. Le blond comprend. Et il n’a nul besoin de réfléchir à comment tracer la colère sur son visage.  Elle vient seule mais envahissante. Il serre le poing mais ses os craquent, un a un le long de son bras jusqu’à abattre son épaule. Pourquoi redevenaient-ils tous des animaux ? Pourquoi avaient-ils décidé de claquer la porte au nez de la liberté qui les attendait ? Pourquoi s’étaient-ils détournés de Coghlan ? S’il y a un chef qu’il aurait pu accepter, un chef et pas un dominant, c’est bien le père qu’il aurait préféré. Non. Non ! C’est avec ces questions qu’il hurle son désaccord. Mais il hurle aussi de douleur. Pour voir des efforts réduit à néant et pour cette chair qui le déchire. Gagné par la rage, aveuglé, il ne voit  aucun des loups qui souhaitent s’interposer. Sauf que  le jeune homme ne représentait aucun danger, pas avec cette jambe cassée qui le fait boiter parmi les autres. Ce que personne ne sait, à ce moment précis, c’est que ce n’est pas la colère qui lui fait perdre ses moyens. Mais la panique. La peur. Un sentiment nouveau. Il ne voulait pas redevenir cet être inférieur. Il ne voulait pas lever la tête et sentir quelqu’un au-dessus de lui. Pourtant il n’avait pas le choix. Dans un énième pas douloureux qu'il tente durant sa transformation, sa cheville se rompt comme tous le reste de ses os, achevé. Aux pieds de ce qu’ils appellent tous l’Ulfric, avec le peu de dignité qu’il lui reste durant cette transformation, il enfonce sa patte sanglante dans la terre, à genoux. Il n’a guère le choix. Mais il se promet, alors qu’il crache ses dents sur ses pieds, d’échanger un jour les rôles. Il s’était déjà battu des années, il pouvait continuer quelques années de plus.

I just follow your scent,
you can just follow my smile

Le bruit de la douche n’a rien d’un super réveil. Mais d’imaginer dès les premières secondes de la journée la jeune femme nue dans la pièce d’à côté attenue le grognement du loup. D’un geste las, il se retourne sur la place vide du lit et plonge sa tête dans le coussin empreint de son odeur. Alena. Le louveteau comme il se plaisait à l’appeler pour la taquiner ou bien s’agissait-il vraiment d’une repproche. Parce que, comme les jeunes, elle semblait avoir du mal à cacher ses ressentis, particulièrement quand elle était en désaccord. Un rien, des fois seulement un haussement de sourcils devant une parole de l’Ulfric qu’elle remettait en cause silencieusement. Mais c’était suffisant pour intéresser le blond. Toutes les décisions du chef de meute ne faisaient pas l’unanimité et bien que ça semble logique, Ethan sautait chaque fois sur l’occasion pour ramener une personne à sa cause. Et la vielle, c’était sur elle qu’il avait tenté les choses. L’Ulfric avait dépassé les limites avec le fils Coghlans. Un châtiment public qui avait fait frissonner la belle, le moment parfait pour lui faire ouvrir les yeux. Quant à lui… Il était réalité resté de marbre à la scène. Il avait subis le même sort quelques années. Mais bien plus humiliant. C’est un coup de griffe avait suffi à le renvoyer à sa place. Le Coghlan avait eu le mérite de résister plus longtemps. Depuis, le blond faisait profil bas. Et qui disait bas, disait aussi sournois. Elle avait fait mine de nier ou disons plutôt qu’elle avait refusé ces avances. Mais il était revenu à la charge et le voilà à somnoler dans son lit. Ce n’était pas la première et ni la dernière fois qu’il essayait de la convaincre. Elle avait beau loin d’être la seule sur qui il essayait, il y avait deux choses qui le poussaient à continuer avec elle. La première raison était évidente, il n’y avait qu’à regarder la jeune femme. La deuxième était néanmoins plus surprenante. Elle arrivait à lui faire entendre raison. Parfois. Mais elle y arrivait. Ça ne faisait, en réalité, que retarder l’échéance. Il était plus patient, cherchait à se regrouper avec d’autres loups. L’Ulfric avait ses larbins, il voulait les siens aussi.